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Premier coup de pioche pour le Canal Seine-Nord Europe

2006 – 2022 : 17 ans de lobbying

C’est en 2006 que la  Communauté de Communes de l’Est de la Somme (département 80), a choisi le Cabinet Originis pour mener des actions de lobbying en vue de la réalisation du Canal Seine-Nord Europe., mais surtout des plateformes trimodales de Nesle et de Languevoisin. 

Conçu comme le maillon manquant de la liaison fluviale à grand gabarit Seine-Escaut, le Canal Seine-Nord Europe offrira une option plus écologique aux chargeurs qui opèrent dans les grands ports maritimes français (Le Havre, Dunkerque Boulogne-sur-mer…) et dans ceux du Range Nord européen (Zeebrugge, Rotterdam, Anvers, Duisbourg…) sur cet axe saturé de poids lourds.

Le Canal Seine Nord Europe devrait créer 5 000 emplois (en moyenne avec des pics à 8 000 emplois) durant la phase de chantier. 50 000 emplois induits grâce aux quatre voire cinq plateformes logistiques qui jalonnent son tracé : Marquion, Péronne, Noyon, Nesle et Languevoisin (plateforme privée) . A ce jour, le calendrier de l’ouvrage est défini ainsi :

  • lancement des appels d’offres début 2020,
  • début des travaux à la fin du premier semestre 2021,
  • inauguration au second semestre 2028.

D’une longueur de 107 km, reliant Compiègne et le canal Dunkerque-Escaut, le Canal Seine-Nord Europe figure, en France, sur les cartes depuis les années 1990 et sur celle des 30 projets prioritaires du Réseau Trans-Européen de Transport (RTE-T) de l’Union Européenne depuis avril 2004. Sur ce canal, des péniches pourront transporter jusqu’à 4 400 tonnes de marchandises contre 700 aujourd’hui, soit environ l’équivalent de 250 camions. L’impact sur l’environnement sera positif.

Fortement souhaité par l’ex-Premier Ministre, Michel Rocard dès 1981, puis 1988, le Canal Seine-Nord Europe a été relancé en 2011 par Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, à Nesle le 5 avril 2011. C’est en 2013, que ce projet change de philosophie par l’abandon du partenariat public-privé (PPP). La mission de reconfiguration confiée par Manuel Vals, Premier Ministre, au Député du Nord, Rémi Pauvros, a revu son coût à la baisse, passant de 7 à 4,5 millards d’euros, après une modification du tracé et en définissant « d’initiative locale » les 4 plateformes : Noyon, Nesle, Peronne et Marquion. Cette mission parlementaire a permis la création de la Société du Canal Seine-Nord Europe.

Au cours de l’été 2017, le gouvernement actuel décidait une « mise en pause », tout comme le projet « Lyon-Turin ». Le jeudi 28 juin 2018, lors d’un déplacement à Lille, le Premier Ministre, Edouard Philippe, a annoncé que la société du Canal Seine-Nord Europe quittera la tutelle de l’état, pour passer sous le contrôle des collectivités locales, financeurs du projet. Désormais, la construction du canal sera pilotée par un « un établissement public local à caractère industriel et commercial » et non plus par le Ministère des Transports.

Ce déplacement avait confirmé que le projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM), prévu à la fin de l’été 2018, créera cet établissement. Cet établissement, appelé Société du Canal Seine-Nord Europe réunit les Régions Hauts-De-France et Ile de France ainsi que les départements du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme. Enfin ce projet de loi a précisé et confirmé le financement du Canal Seine-Nord Europe. Financement signé par le Président de la République, Emmanuel Macron, le 22 novembre 2019 à Nesle.

Canal Seine-Nord Europe, les interventions des 3 derniers Présidents de la République à Nesle et Noyon, collectivités territoriales qui font confiance au Cabinet Originis :

Nicolas Sarkozy à Nesle, 5 avril 2011

François Hollande à Noyon, 5 avril 2017

Emmanuel Macron à Nesle, 22 novembre 2019